dimanche 9 juin 2013

Outrage moi

Salut Marie, si on essayait de se voir cette semaine?

Toi et moi ça fait presque 1 an qu'on se tourne autour sur AUM.
Jamais une conversation amorcée n'avait abouti sur un échange de numéros.
Je te trouvais trop pédant, désabusé, limite misogyne...
Mais il y avait cette histoire avec FILF 2 que je voulais diluer dans les bras d'autres hommes...



On s'est donc vus autour d'un verre,
on a bien connectés,
on a parlé de tout... et un peu de sexe à la fin
histoire de se mettre d'accord sur nos goûts et attentes...

Tu as eu l'air déçu que je décline ton invitation
Nan bébé, je ne couche pas à l'arrache
(et j'ai un autre plan ce soir)
Mais on a convenu que la prochaine fois qu'on se verrait...

Je t'ai donc rejoint 2 semaines plus tard, directement chez toi.

Dans tes bras j'ai tout oublié : j'en avais besoin,
j'ai aimé ton sens de l'initiative : j'avais envie de me laisser guider
j'ai aimé que tu me prennes le visage entre les mains
pendant ce long baiser de découverte
ça m'a permis de me détendre...
et j'avais besoin de me lover dans des bras protecteurs.

C'est toujours curieux une première fois avec un homme :
on ne sait jamais si on va arriver à lâcher prise.

Tu as vite décidé d'envoyer la main
je t'ai un peu retenu
merde alors en plein milieu de l'aprem
on a le temps non?

Toi tu fais partie des naturistes
hop à poil
pas grave la manucure, la coiffure,
les talons, la lingerie
hop à poil
ah non... par ici pas un poil qui gêne...
je te prends je te colle dans le canapé
écarte les jambes chérie
je vais te faire ta fête...

Et tu m'as fait ma fête
sur ce canapé rouge
la tête entre mes jambes.
Je me souviens m'être clairement formulée
"vas-y viens vers lui ton ventre n'attend que çà"
je me cambrais à ta rencontre
j'ai guidé ta main qui m'explorait en même temps
puis ce spasme sorti de mes entrailles
est venu m'arracher un premier cri.

Echange de bons procédés :
je me suis occupée de ta queue,
belle grande dure dressée,
sous ma langue balladeuse ou au fond de ma gorge.
Tu as vite compris que j'aimais çà.
J'ai dégagé ta main qui tentait de marquer le rythme :
j'ai beau être à genoux c'est mon grand moment de domination...
et je suis joueuse
et je sais que ça t'a rendu dingue.
 Sur ton lit tu as repris les choses en main.
Tu t'es enfoncé doucement en moi.
J'aime ce moment unique : c'est là la vraie rencontre.

J'ai aimé te sentir en moi pleinement.

Puis les choses se sont accélérées
tu m'as prise dans tous les sens
tu m'as retourné avec facilité
tu es sportif et en forme
on ne répètera jamais assez
comme c'est un détail important chez son partenaire...

Puis je suis venue m'empaler sur toi :
"vas-y prends ton pied" tu as murmuré
J'ai senti ta queue bien au fond de moi
j'ai imprimé mon mouvement
ma cadence mon rythme
et je t'ai entendu me dire
droit dans les yeux
"putain qu't'es bonne
waouh c'que t'es bonne
et tu le sais qu't'es bonne"

Je sais pas bébé
mais ça fait toujours plaisir de l'entendre
la preuve : je jouis...

Plus tard je me suis retrouvée à 4 pattes 
là aussi je me suis emballée vite
mais avant que je ne parte une troisième fois
tu as tenté la porte de derrière
je t'ai fait comprendre que non.

Je ne te sens pas sur ce coup bébé
une autre fois peut-être...

Puis tu as voulu me prendre debout
par derrière
au pied du lit
contre ta commode
contre ton bureau
comme dans la chanson
et tu cognes cognes...

Je veux te voir maintenant!
et tu m'as télétransportée dans le salon
face à un grand miroir
et là la bête que je devinais depuis le début s'est réveillée.

C'est bestial, brut, fort.
Je sens chaque coup rein que tu portesdirectement au fond de mes entrailles,
tu m'arraches un râle à chaque fois,
ton visage défiguré dans le miroir
le mien que je reconnais à peine.

Tu accélères le mouvement
tu me maintiens de toutes tes forces
je ne sens plus qu'un énorme pieu qui m'écartèle
qui vient fouiller au fond
et tu cognes cognes...

Puis tu te retires rapidement
tu arraches la capote
je me mets à genoux
je t'aide à te finir sur mon visage.

Putain t'es un bon coup toi aussi!

On discutera vaguement après
Le temps de se refroidir
J'allumerai une clope
Je m'étonnerai de ton calme
je m'étonnerai de ta douceur revenue.

Puis j'irai me doucher
et tu me raccompagneras sur le pas de la porte
je t'embrasserai une dernière fois :
malgré tout on reste civilisés.

Dans l'ascenseur je sais déjà que je ne te reverrai pas.

Je sais aussi que je ne te recommanderai pas
d'abord parce que je ne le fais pas
comme je ne "réserve" pas
comme je ne mets personne dans mon panier
ensuite parce que la violence que tu as exprimée m'a fait peur.

Toute la soirée mon ventre criera encore.
Il ne réclamera plus S.
j'aurai gagné quelques heures.

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